Le regret de Verlaine
En apprenant qu’un poète de ses amis épousait une femme de lettres, Verlaine ne put dissimuler son amertume et il l’épancha en paroles amères envers les deux conjoints qui étaient, l’un et l’autre, ses amis.
— Ça a l’air de t’embêter rudement, ce mariage, lui dit un camarade. Est-ce que, par hasard, la mariée, jadis…
— Oh ! non, répondit Verlaine, seulement comme je déjeunais une fois par semaine chez lui et une fois par semaine chez elle … je pense que, maintenant qu’ils sont unis, ça va me faire perdre un repas.
« Chantecler. » Hanoï, 1932.
décembre 15, 2015 à 3:49
Même les poètes mangent, et on peut facilement manquer une rime qu’un repas !
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décembre 16, 2015 à 7:59
Oups….quelle amitié ! 😦
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décembre 17, 2015 à 5:14
Un poète peut être parfois très terre à terre…
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décembre 17, 2015 à 7:55
Ca casse un mythe ! 😀
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décembre 18, 2015 à 12:35
mais c’est de l’humour faut connaitre Verlaine sur le bout des doitgts
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décembre 18, 2015 à 9:27
L’humour est surtout que le mariage fait perdre un bon ami !
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décembre 18, 2015 à 11:44
Il devait avoir un solide appétit 😉
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décembre 18, 2015 à 11:52
Un bon vivant, très certainement ! 🙂
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avril 10, 2016 à 2:14
A reblogué ceci sur Maître Renard.
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