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Mickey Rooney  va entrer au collège

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Le 12 septembre prochain, Mickey Rooney, qui a passé avec succès ses examens d’entrée à l’école supérieure, fera ses débuts à l’Université de Californie, à Los Angeles. 

Sa plus grande ambition est d’être patron de chaloupe de l’Université. Tant par ses connaissances que par son poids et sa taille, il est en me- sure de tenir ce rôle très envié ! Mickey, qui, lorsqu’il sera « grand », veut être metteur en scène et chef de production, suivra à l’Université les cours de l’enseignement ès arts

« Figaro. » Paris, 1938. 

Un qui travaille

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Le prince Louis Ferdinand, petit-fils de Guillaume II, qui a passé son doctorat à l’Université de Berlin, est entré chez Ford comme simple monteur. 

Une fois passés ses examens, contre la volonté de son père, l’ex-kronprinz, s’embarqua pour l’Amérique où il fut quelque temps l’hôte de M. Bigelorf, ami de I’ex-kaiser. L’ex-kronprinz a exprimé à son fils son mécontentement de le voir embrasser cette carrière, mais le jeune prince a affirmé que son avenir était là, et il a laissé choir son papa.

Le prince Louis Ferdinand fera peut-être des  victimes dans l’industrie automobile, mais moins, assurément, que n’en fit, son grand-père dans l’industrie militaire.

« Les Potins de Paris. » Paris, 1929.

Un cours de langue verte

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C’est dommage qu’Aristide Bruant soit mort. Lui, qui a écrit un dictionnaire de l’argot, il aurait pu devenir professeur et avoir sa chaire en Sorbonne.

Les Américains ont découvert l’utilité qu’il y a pour les jeunes hommes de connaître la langue verte. On compte malheureusement, dans les classes médiocres, beaucoup trop de, gens, qui ne savent parler qu’argot. Il arrive qu’on ait besoin de bavarder avec ces gens-là. Comment le faire si on ignore leur langage ?

Dans l’Université de Memphis, un cours de langue verte vient d’être créé. C’est un inspecteur de la police. William T. Griffin. qui en est le professeur. Les étudiants, paraît-il, se sont inscrits en foule pour l’écouter. Malheureusement ils se servent des mots appris pour alimenter leurs propres conversations.

Jusqu’ici le résultat est jugé déplorable. Mais, en Amérique, on a l’habitude de continuer ce qu’on a commencé. On continue.

« Comoedia. »  Paris, 1927.
Illustration : « L’équipée sauvage. » de László Benedek. 1953.

Le cerveau humain

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Au cours du congrès anthropologique allemand qui se tient actuellement à Strasbourg, le professeur Stieda, de l’Université de Loenigsberg, a rendu compte de ses études sur les circonvolutions du cerveau humain.

D’après le savant allemand, les circonvolutions sont sans aucune influence sur l’intelligence. M. Steida a spécialement étudié le cerveau de Sauerwein, un polyglotte suédois mort il y a trois ans et qui jouissait de l’extraordinaire faculté de causer, d’écrire et de versifier en cinquante-quatre langues différentes. Or, ce moderne Pic de la Mirandole avait un cerveau présentant certaines particularités, mais la deuxième circonvolution gauche, celle où Broca a localisé la faculté du langage, était, d’un aspect ordinaire.

L’examen de cerveaux de sourds-muets a permis de faire des constatations analogues. Même chez les femmes, la circonvolution est peu développée, ce qui prouve mieux que tout que ce développement n’est aucunement lié à la faculté de… bavarder. 

« Le Grand journal hebdomadaire d’actualités. » Paris, 1907.

Amour-propre

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prétentieux.

Un auteur a qualifié l’amour-propre, le plus grand de tous les flatteurs. Ou encore : amour de soi, qui peut, au cas échéant, tenir lieu de tout ce qu’on n’a pas.

« L’amour-propre, disait le célèbre théologien protestant Abbadie, entre essentiellement dans toutes les vertus. Une bonne action n’est qu’une manière de s’aimer, un amour-propre plus noble que les autres. »

L’amour-propre, a dit Voltaire, fort expert d’ailleurs en cette question, est semblable à l’avarice, il ne laisse rien traîner. L’une se baisse pour ramasser la plus misérable guenille, el l’autre le plus plat éloge.

Nul mortel, peut-être, ne porta la présomption et l’amour-propre plus loin qu’un certain Ségérus, professeur en l’Université de Wirtemberg. Il fit graver son portrait au-dessus d’un crucifix, avec cette inscription :

« Seigneur Jésus, m’aimez-vous ?« 

Et Jésus répondait :

« Oui, très illustre, très excellent, très docte seigneur Ségérus, poète couronné par sa majesté impériale, et très digne recteur de l’université de Wirtemberg, oui, je vous aime !« 

« Musée des familles. »  Charles Delagrave, 1897, Paris. 

La couleuvre miraculeuse

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tenor

Un moissonneur des environs de Parme avala, il y a quelque temps, pendant son sommeil, une couleuvre qui s’était réfugiée dans sa bouche.

A force de remèdes on parvint à lui extirper cet hôte dangereux. Mais, par un jeu bizarre de la nature, cet homme, à la suite de ces opérations, se trouva possesseur d’une voix de basse-taille de la plus grande beauté.

Il est aujourd’hui chantre à la cathédrale de Bologne, et ses appointements dépassent de beaucoup les honoraires d’un professeur de l’université.

« Archives curieuses, ou singularités et curiosités de la littérature. »  Paris, 1831.