paysanne
Jeanne l’aristo
Allons ! Bon ! Voici que Jeanne d’Arc, dont on à fêté dimanche le 500e anniversaire, n’était pas du tout une paysanne, ni une bergère !
L’abbé Mandre, curé de Damvilliers, dans la Meuse (1742-1820), a écrit jadis que le père, Jacques d’Arc, et la mère, Isabelle Romée, n’étaient, point, de pauvres laboureurs, mais des gentilshommes campagnards possédant 20 hectares de terre qu’ils faisaient valoir eux-mêmes.
Jehanne était une demoiselle de château, parfaitement au courant de la politique et des faits généraux qui se passaient en France. Elle a conduit les troupeaux de ses parents et ceux de ses voisins, à son tour de rôle, partageant, la besogne selon l’usage avec les autres filles du pays, selon l’usage patriarcal de ces temps sans snobisme.
Et voilà !
La famille Jeanne d’Arc était une famille d’aristos. La fête devient, dès lors, anti-démocratique. L’abbé Mandre avait bien besoin de venir nous raconter ça !
Sage précaution
Un jour de marché, une brave paysanne arrive chez le dentiste pour se faire arracher une dent.
L’opérateur qui prévoit une extraction douloureuse annonce à sa cliente qu’il va l’endormir.
Celle-ci lui jette regard de méfiance mais répond résignée :
— Soit, monsieur.
Puis, on s’asseyant dans le fauteuil de torture elle tire son porte-monnaie.
Le dentiste arrête aimablement le geste :
— Mais, madame, vous paierez après…
— C’est pas ça, fait la villageoise. Seulement, avant de m’endormir, je tenions à compter not’argent…
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