miroir magique

Miroirs magiques

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miroirs-magiquesCes miroirs étaient fabriqués avec des pratiques et des cérémonies goétiques aussi révoltantes qu’absurdes. Ils jouissaient, dit-on, de la propriété de vous représenter tout ce qui se passait loin de vous, l’image des choses et des personnes que vous désiriez voir venant s’y réfléchir.

Le premier miroir magique est attribué à Pythagore qui, lui-même , le tenait d’un mage. Ce philosophe, dit Suidas, écrivait avec du sang sur une espèce de miroir qu’il présentait aux rayons de la lune, et il lisait dans cet astre tout ce qu’il avait écrit sur le miroir. Noël Lecomte rapporte que ce secret était connu de François Ier. Dans ses guerres contre Charles-Quint il pouvait, avec un semblable miroir, savoir à Paris ce qui se faisait à Milan. La manière d’opérer était fort simple : un espion, résidant à Milan, écrivait sur un miroir magique, en tout semblable à celui du roi de France, les événements politiques, et François Ier lisait cette écriture sur son miroir.

Si l’on nous demandait notre opinion sur les faits rapportés par Suidas et par Noël Lecomte, nous répondrions que ce sont des fables, et qu’il faut les reléguer dans le domaine des contes bleus.

Auguste Debay. « Histoire des sciences occultes depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. » Paris, 1860.

Les morts dans le miroir magique

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Un magazine allemand publiait en 1898 un article où il était question d’un sorcier de Java qui avait la faculté de faire apparaître dans un miroir l’image de personnes décédées.

L’auteur de l’article affirmait sur l’honneur avoir vu ainsi apparaître sa mère, morte depuis plusieurs années à vingt mille kilomètres de là ! Vision subjective, diront sans doute les parapsychologues d’aujourd’hui.

Faut-il alors accepter comme un témoignage irrécusable celui du R.P. Truilles, professeur à l’Institut catholique de Paris, auteur d’un livre sur les Pygmées d’Afrique équatoriale ? Dans cet ouvrage, le révérend rapporte que les petits hommes de la forêt se transmettent des nouvelles à distances considérables par l’intermédiaire de « miroirs magiques », dans lesquels ils font apparaître des images, exactement comme sur nos écrans de télévision.

On constatera, bien sûr, que beaucoup de faits étranges de ce genre se déroulent à une époque révolue et reposent sur des témoignages dont on connaît la fragilité. La science ne disposait pas sur place des moyens de vérification pour départager le vrai du faux et encore moins du subjectif dans ces pratiques occultes, imprégnées de magie et de sorcellerie. Et même aujourd’hui, sans doute par peur du ridicule, les chercheurs scientifiques ne se risquent pas volontiers à investiguer dans des domaines si éloignés de la physique, de la chimie et de la biologie traditionnelles.

« Curieuses histoires de l’Etrange. »  Christian Vignol. Editions Jourdan, 2012