Greta Garbo
Buster travaille
Buster Keaton, l’homme-qui-ne-rit-jamais, est venu à Paris. Son séjour aurait pu passer inaperçu, s’il ne se comportait un peu dans la vie comme dans ses films.
Installé dans un palace des Champs-Elysées, le fantaisiste américain ne sort presque pas de sa chambre. I.e personnel de l’hôtel, intrigué, rôde constamment non loin de la porte toujours close.
Des bruits bizarres viennent de l’intérieur. Buster Keaton trimballe le mobilier, fait de la musique avec des objets variés et se livre à des exercices compliqués de gymnastique. Il paraît qu’il a cassé une carafe et deux verres à dents. On s’attend à des dégâts matériels plus importants.
Buster travaille…
Mais Buster demeure invisible, et plus inaccessible que Greta Garbo.
On en est à se demander si, lorsqu’il s’absente (ce qui lui arrive de temps à autre) Buster Keaton ne s’enfuit pas par les toits.
Il en est fort capable…
« La Rampe. » Paris, 1934.
Bêtise cent pour cent
On apprend que M. Mc Kay, homme de théâtre, et Arthur Robinson, nouvelliste, se sont battus en duel à l’épée, près de Provincetown, dans le Massachusetts.
La fameuse actrice suédoise Greta Garbo était le sujet de cette querelle. Mc Kay prétendait que Greta Garbo était « un présent des dieux à un monde en détresse » (sic). Robinson, au contraire, assurait qu’il ne voudrait pas lui confier un rôle de blanchisseuse.
Là-dessus, les deux hommes décidèrent de se battre.
Robinson reçut une éraflure au cou et Mc Kay eut le poignet traversé. L’honneur est satisfait.
Bassesse stupide, niaise, idolâtrie. Allons ! le cinéma développe l’esprit…
« L’Avenir de Bougie / l’Oued-Sahel . » 1932.
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