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Les vampires

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Cette croyance, répandue en France pendant la première moitié du XVIIIe siècle, avait traversé l’Allemagne, après avoir pris naissance en Hongrie, en Pologne et en Moravie, où elle était si développée que, de 1700 à 1740, elle causa dans ces contrées une véritable épidémie. 

Un vampire était un mort doué du triste privilège de sortir, la nuit, de son tombeau pour sucer le sang des vivants, celui de ses parents les plus proches généralement, ce qui amenait très rapidement la mort des victimes qui devenaient à leur tour des vampires. Son corps, bien qu’enterré depuis des semaines, des mois, même des années, conservait toute sa fraîcheur. Son sang, rajeuni par le sang de ses victimes, restait fluide et gardait sa couleur. Aussi, lorsque par les ravages causés dans un endroit, on soupçonnait un mort d’être coupable, on ouvrait son tombeau et si, au lieu de le trouver en décomposition, comme il convient à celui d’un bon chrétien, on voyait son corps intact, on en concluait qu’il était un vampire, et, sans qu’il protestât, on le traitait comme tel : on lui coupait la tête, on lui enfonçait un pieu dans le corps, souvent on le brûlait, ce qui le rendait inoffensif pour l’avenir. Il y avait de quoi. 

Quelques exemples, du reste, montreront ce qu’était la croyance populaire à ce sujet. Le premier est extrait d’une lettre adressée à Dom Calmet par un aide de camp du duc de Wurtemberg, M. de Beloz, qui certifie le fait dont furent témoins 1.300 personnes dignes de foi. 

En 1732, vivait, dans un village près de Belgique, une famille composée d’un individu et de ses cinq neveux ou nièces. Dans l’espace de quinze jours, cet homme et trois de ses neveux moururent de la même maladie : un matin, au réveil, ils se sentaient très faibles, pouvaient à peine marcher, comme si le sang eût manqué dans leurs veines. Le lendemain la faiblesse augmentait et le surlendemain ils s’éteignaient, sans secousse, épuisés. Restait une des nièces, belle jeune fille pleine de santé, qui tout à coup dépérit à son tour et déclara que par deux fois, la nuit, un vampire l’avait sucée. On chercha qui était mort, parmi les proches, car les vampires s’acharnent surtout sur leurs parents, et l’on pensa au frère de cet homme, à un autre oncle de ces cinq jeunes gens, enterré trois ans plus tôt. On résolut d’ouvrir son tombeau. Aussitôt accourut des villes voisines une foule considérable. Le duc de Wurtemberg vint lui-même de Belgrade sous une escorte de 24 grenadiers, avec une députation composée de gens intelligents et haut placés. 

A l’entrée de la nuit, on se rendit au cimetière où reposait le corps du soi-disant vampire. 

« En arrivant, dit M. Beloz, on vit sur son tombeau une lueur semblable à celle d’une lampe, mais moins vive… On fit l’ouverture du tombeau et l’on y trouva un homme aussi entier et paraissant aussi sain qu’aucun de nous assistants. Les cheveux et les poils de son corps, les ongles, les dents et les yeux (ceux-ci demi-fermés) aussi fermement attachés après lui qu’ils le sont actuellement après nous qui avons vie et qui existons, et son coeur palpitant. » 

On sortit ce corps, qui avait perdu sa flexibilité, mais dont les chairs restaient intactes. Un des assistants, armé d’une lance de fer, lui perça le coeur et il coula de la plaie « une matière blanchâtre et fluide, avec du sang », sans aucune odeur. D’un coup de hache, on lui trancha la tête: même liquide. On rejeta le corps dans la fosse remplie de chaux vive.  A partir de ce jour, la nièce se porta mieux, guérit même complètement.  

Quelque temps après, un officier hongrois écrivit à Dom Calmet, dont on connaissait les recherches sur les phénomènes mystérieux, et lui raconta que, lors de son séjour chez les Valaques avec son régiment, deux de ses hommes étaient morts de langueur, de telle sorte que leurs camarades les déclarèrent victimes d’un vampire. Pour découvrir ce dernier, le caporal employa le moyen usité dans le pays : il mit un enfant tout nu sur un cheval noir et les conduisit dans le cimetière où il les promena successivement sur toutes les tombes. Arrivé devant une, le cheval refusa obstinément d’avancer. Les soldats témoins de l’épreuve ouvrirent le tombeau, trouvèrent dedans un corps intact, qu’ils reconnurent pour être celui d’un vampire, lui enfoncèrent un pieu dans le coeur, lui coupèrent la tête et revinrent, satisfaits, raconter cette aventure à leur officier qui entra dans une colère affreuse.

« J’eus toutes les peines du monde, écrivit-il, à me vaincre et à ne pas régaler le caporal d’une volée de coups de bâton, marchandise qui se donne à bon prix dans les troupes de l’Empereur. J’aurais voulu pour toutes choses au monde être présent à cette opération. » 

E. d’Hauterive. « L’Écho du merveilleux. » Paris, 1902.

Fantômes russes

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Des légendes commencent à courir, chez le peuple russe, au sujet de la mort de Tolstoï. On parle déjà d’apparitions sur la tombe du grand écrivain.

Des paysans qui la gardaient, une des nuits dernières, assurent qu’un vieillard à longue barbe blanche, entièrement vêtu de noir, soudain se montra près d’eux, et que, s’étant agenouillé, il pria longuement. Puis il dit : « N’ayez aucune, crainte ! » et il s’effaça. Ensuite, ce fut une petite vieille, toute ridée, qui descendit du ciel en volant. Un moujik tira des coups de fusil dans sa direction. Mais la petite vieille se mit à rire, d’un rire très doux, frappa trois coups dans ses mains, et l’ombre s’évanouit.

Allons-nous revoir sur le tombeau de Tolstoï les convulsionnaires du diacre Pâris, et se renouveler, à Yasnaïa-Poliana, les miracles du cimetière de Saint-Médard ?

« Eclaireur de l’Est. » 1911.

Vampires

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Récemment mourait à Sabouez, près de Dantzig, un grand propriétaire, le baron de Gostvoski ; se sentant près de sa fin, il fit appeler son fils aîné et lui dit qu’il avait un secret à lui révéler.

Mon enfant, fit-il, je me meurs. Quand j’aurai rendu le dernier soupir, prenez soin de me couper la tête avant de m’enterrer. Nous sommes une famille de vampires, et, à moins qu’on ne prenne cette précaution, nous ne trouvons pas de repos dans la tombe.

Il raconta alors qu’il avait coupé ainsi la tête de sa mère, et il fit jurer à son fils de lui obéir.

Quand le baron de Gostvoski fut mort, on obéit à sa volonté.

Quelques jours après, le fils, par une curiosité pleine d’angoisse, fit exhumer le corps, pour constater qu’il ne s’était pas produit de phénomène anormal.

Les tribunaux se sont occupés de l’affaire, et le fils du baron a été condamné à quinze jours de prison pour violation de sépulture.

Voici en quoi consiste la superstition des vampires :

D’après la légende, les vampires seraient des morts qui sortiraient de leur tombe pour aller sucer le sang des vivants pendant la nuit. La croyance aux vampires ne remonte pas à une ancienne date. Elle a pris naissance chez les populations slaves ; longtemps elle a été chose acquise chez les Polonais, les Esclavons, les Slovaques.

On pouvait la croire disparue ; on sait qu’il n’en est rien, tant les superstitions ont la vie dure ! Certains prêtres se prêtent encore à des cérémonies inouïes. Quand quelque paysan attribue aux visites d’un vampire le dépérissement d’un enfant, il va trouver le prêtre et convient avec lui de se rendre, la nuit, au tombeau de celui qu’on soupçonne de vampirisme. On ouvre la bière et on perce le coeur du mort avec des épingles, des épines ou un pieu ; après cela, on imagine que le vampire ne peut plus continuer ses courses nocturnes.

Les gardiens de cimetières, dans ces pays, ont des instructions spéciales contre ces profanations de tombes ; aussi s’arrange-t-on de façon à les griser, pour pouvoir accomplir tranquillement ces rites étranges. En dépit de toutes les surveillances, ces profanations se reproduisent assez souvent. Il y a quelques années, au village de Viroslav, en Russie, où la superstition du vampirisme avait pris le caractère d’une sorte d’épidémie, on fut obligé d’envoyer un bataillon pour garder le cimetière.

En France, il y eut, au dix-huitième siècle, un moment où cette folle croyance se répandit étrangement dans nos campagnes. On n’entendait plus parler que de vampires et on racontait des histoires terribles.

« La Revue des journaux et des livres . » Paris, 1887.

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cimetière

C’est un legs qui est à prendre, à la seule condition que vous pourrez vivre, pendant un an, dans une chambre qui a ceci de très spécial, qu’elle a été construite sur une tombe.

Cette tombe est celle d’une Russe, qui a laissé ce petit magot à la personne quelle qu’elle soit, qui consentirait à rester un an dans celte chambre, cette cellule plutôt. Le ou la prisonnière d’un an ne devra avoir de rapports avec qui que ce soit, si ce n’est avec la personne qui doit lui apporter, deux fois par jour, sa nourriture. 

Un candidat s’était présenté qui suivit exactement le programme, même de ne jamais sortir et de se priver de lumière la nuit, pendant six mois. Le septième, il commençait à être inquiet. Le huitième, il avait des cauchemars, même en plein jour… Il était sur le point de devenir fou…On l’emmena, et la place est à prendre, avec le magot.

Voici du moins ce que nous raconte le Gil Blas.

Ne s’est-il pas laissé conter la chose par l’ombre d’Edgard Poe ?

« Revue de France. » Paris, 1904.

 

Danse macabre

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squelettesUn fait étrange a jeté dans la stupeur les habitants d’un village des environs de Saint-Geniez (Aveyron).

La population était pieusement réunie dans l’église pour une cérémonie funèbre : il s’agissait d’un enterrement. A quelques pas de là, le fossoyeur, arrivé au bout de sa tâche, retire de la fosse, avec la dernière pelletée de terre, un crâne humain  complètement dénudé et dans un état parfait de conservation. Mais, ô prodige ! ce crâne, à peine sur le sol, se met en branle et exécute des mouvements bizarres et capricieux.

Le fossoyeur, effrayé, de crier au secours ! au miracle ! A ses cris la foule se précipite, accourt au cimetière, et là, devant cent témoins, la terrible boîte osseuse continue ses effrayantes évolutions. La consternation se peint sur tous les visages; on se met en prières, on prépare une procession, des exorcismes.

Cependant un des assistants, moins prompt que ses voisins à croire aux choses surnaturelles, s’approche, l’instrument de son métier à la main, du crâne dont il a observé les mouvements, le frappe de son marteau, le met en pièces, et le public ébahi voit aussitôt l’âme qu’il renfermait s’échapper sous la forme d’une taupe de la plus belle espèce.

« Le Languedocien. » 1857.

Mystérieuse apparition

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Caspar David Friedrich
Caspar David Friedrich

Voici l’histoire du phénomène qui s’est passé en 1879 et a été observé par une jeune fille de treize ans à Aixe- sur-Vienne. Je tiens ce fait étrange de la bouche de ma mère et d’un autre côté d’une tante, qui l’a recueilli elle même de la voyante tremblante d’émotion dans le moment il s’est accompli.

Ma mère seule à la maison avait fermé son modeste magasin d’épicerie pour aller à l’enterrement d’une voisine décédée, vers la fin de novembre 1899. La jeune Marie, fille d‘un journalier qui habitait en qualité de locataire chez M. Veveau, entra acheter de la marchandise pour sa mère, blanchisseuse à façon du voisinage.

« Madelon ! dit-elle à ma mère occupée à servir la marchandise commandée, vous ne croirez jamais ce qui m’est arrivé hier et comme j’ai eu peur, je ne veux plus passer dans le chemin qui traverse à côté de chez Nicolaud ».

Il s’agit d’un passage entre deux maisons qui fait suite au chemin de la rivière l’Aixelte se trouve le vieux pont romain, passage qui croise la route de Beynac, et celle des Cars pour se continuer rue des Fossés.

« Hier reprit-elle, il était environ dix heures du matin. Je venais de chercher le linge que ma mère avait lavé à la rivière pour l’étendre et le faire sécher, lorsque je me suis trouvée au milieu du passage, entre les deux maisons et les routes transversales, tout à coup à quelques pas en avant de moi, m’est apparu un cercueil grand ouvert, dedans était couchée la grande Hortense qui est morte il y a quelques jours, j’affirme reprit-elle que c’était elle, je l’ai bien reconnue, elle était extrêmement maigre et pâle et avait toujours une verrue au-dessous ele son oeil gauche comme quand elle vivait. Sur les vêtements blancs qui couvraient son corps elle portait un collier de grosses et belles pommes de différentes couleurs, les unes étaient rouges, d’autres étaient jaunes avec nuances rouges et d’autres encore étaient blanches et teintées de jaune ou de vert ne paraissant pas complète- ment mures, les pommes étaient rangées à la suite les unes des autres et descendaient jusqu’au milieu de son corps, puis contournaient son cou pour faire suite à celles que j’avais devant les yeux, mais ce qui m’a le plus touché dans ma peur, c’est que ces pommes me parurent absolument semblables à celles qu’elle m’avait fait voler dans la propriété de M. Desproges avant qu’elle fut alitée, lors de la saison de ces fruits.

Ce que tu me dis est intéressant reprit ma mère qui était loin d’être étrangère à la connaissance de phénomène de ce genre : Explique-moi bien le fait.

Et la jeune fille reprit:

« Comme vous le savez, les parents de la défunte Hortense demeurent en qualité de locataires de M. Desproges au côté gauche du passage à niveau, et selon la position je me trouvais en venant de l’Aixette. La mère de la défunte qui me parut ne s’apercevoir de rien, de ce que je voyais moi-même, était à cet instant occupée à balayer le ruisseau un filet d’eau coule constamment devant sa maison pendant la saison des pluies. »Je voyais en celte femme, une sorte de protection contre ma faiblesse et contre ma peur et je pris le parti de précipiter mes pas vers elle. Lorsque je fus sur le point de la toucher, je me sentis repousser brusquement en arrière par celle-ci au point que je faillis être renversée en arrière avec mon paquet de linge. Je l’entendis ensuite me jeter à la face ces paroles imprégnées de colère, en patois du pays :

Es-tu folle tu ne peux pas suivre ton chemin droit sans te jeter dans moi ? En me voyant ainsi brusquée je pris le parti de contourner le cercueil en passant bien près du mur de la maison de droite; en me voyant faire ce mouvement j’entendis de nouveau : cette fille est folle. Lorsque je fus à l’entrée de la rue des Fossés, au niveau de la grande croix, ce même cercueil m’est apparu de nouveau à quelques mètres en avant de moi toujours au milieu du passage; je continuais à courir vers ma droite jusque chez moi autant que mes forces me le permettaient, car je croyais par cette deuxième apparition être suivie par le ma- cabre cercueil et le sujet effrayant qu’il contenait, je ne vis plus rien, ajouta-t-elle, mais j’en tremble encore rien que d’y penser».

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Je dois ajouter que la demeure de la jeune fille se trouvait environ à deux cent mètres de la croix, rue des Fossés. La jeune fille continua son récit:

« Figurez-vous que depuis que les pommes des propriétaires eurent paru être mûres, la grande Hortense L., était atteinte d’une maladie de langueur et que selon les ditons qui couraient, poitrinaire, (tel était le nom de la maladie à cette époque), elle n’était pas encore alitée mais trop fatiguée pour travailler, elle m’avait souvent parlé qu’elle avait grande envie de ces pommes qu’elle admirait au cours de ses promenades sur la route des Cars, elle n’osait pas en demander aux propriétaires qui sont de braves gens et qui vu son état, ne lui en auraient certainement pas refusé. Elle m’envoyait en voler en leur absence. »

Un jour Auguste, il s’agit de l’un des frères propriétaires, qui était célibataire, me prit en flagrant délit et me dit que si je revenais dérober leurs fruits, il me ferait fermer en prison. Je m’étais bien promis de ne plus y revenir, car il n’aurait toujours pas manqué de le dire à ma mère qui était souvent employée à leur service, dans le cours do l’année et j’aurais été battue par mes parents. Voilà qu’un jour, je me trouvais vers la maison de monsieur D …, huissier, il y a une écurie et des étables à porcs, plus ou moins utilisées par les locataires de la maison qui s’en servaient de bûcher ou de débarras. Un de ces derniers se trouvait vide, et la grande Hortense me sollicitait avec instances et menaces d’aller encore voler des pommes qui étaient bien mûres et qui, disait-elle, lui faisaient grande envie. Je lui  exposais que l’on me fermerait en prison et que ce n’était pas bien; que si tout le monde se permettait ainsi d’aller à la maraude il n’y aurait plus de propriétaires. »

Rien n’y fit. Puisque tu ne veux pas y aller, reprit-elle, je vais t’enfermer dans l’étable. Malgré mes pleurs et supplications, elle m’y poussa, ferma la porte et fit glisser le gros verrou. Maintenant, ajouta-t-elle quand tu te décideras d’y aller, je t’ouvrirais. J’étais sur de la paille malpropre, il faisait noir, et j’entendais près de moi cette mauvaise fille qui disait: si tu ne te décide pas vite je vais m’en aller de et sois assurée que tu vas y rester longtemps. Alors je finis par fléchir, je lui dis de m’ouvrir, et il fallut non seulement lui promettre mais y aller, parce qu’elle n’aurait pas manqué de me battre et de m’enfermer de nouveau. Je fus donc de nouveau lui chercher des pommes, ce ne fut pas sans faire, le guet mais il n’y avait personne. Je lui en portais cette fois le plus possible pour que je fus tranquille un peu plus longtemps. Ce fut la dernière fois, les pommes furent cueillie par les propriétaires et la malade s’alita, peu de jours après, pour ne plus se relever, car elle ne tarda pas à mourir ».

Moi qui écris cette histoire, j’ai connu ces deux jeunes filles en question. Hortense L …, était environ âgée de vingt et un ans, et l’autre était une naïve enfant illettrée, très docile et vaillante, que je n’avais jamais entendu mentir et incapable d’avoir échafaudé une telle histoire si elle n’en avait pas réellement été frappée. Son émotion seule était une parfaite preuve de la vérité. Je considère moi-même cette histoire, comme celle d’une âme coupable d’un acte de sa vie sur la terre, et liés en peine, en présence du jugement suprême.

« La voix des morts et les apparitions. »   Desbordes Jean. Éditeur: Ducourtieux et Gout, 1914.