carabiniers
L’espoir d’un brigand
Le procès de Giuseppe Musolino, de ce chevaleresque bandit d’opéra-comique, pour qui le sexe charmant montre un enthousiasme presque égal à celui dont jouit chez nous le beau Jean de Reszké, est très instructif pour les auteurs de romans-feuilletons, qui trouveront en ce brigand prisonnier des carabiniers, pour une fois arrivés à temps, le type d’un héros fort réussi.
De lui cette réponse, charmante de naïveté présomptueuse, à son avocat qui l’avertissait qu’il pourrait bien être condamné à trente ans de réclusion :
« En tel cas, je conseille aux jeunes filles italiennes d’adresser un recours en grâce en ma faveur à la reine, et de le renouveler jusqu’à ce qu’elles obtiennent satisfaction. »
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.