Le promeneur solitaire

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verlaine

Gustave Kahn aimait à rappeler quelques-uns des nombreux souvenirs que lui a laissés sa longue amitié avec  Paul Verlaine.

Il écrivait n’importe où, racontait-il, sur un coin de table, dans la rue. La marche l’inspirait, son rythme faisait naître en lui le poème. C’est ainsi qu’un jour, en se rendant de Saint-Sulpice à certain café des Batignolles où il avait ses habitudes, il composa le petit poème « Automne ». Au Louvre il nota « Les sanglots longs des violons de l’automne » et à la Chaussée d’Antin « Pareil à la feuille morte ».

Il corrigea le tout sur la table du mastroquet.

5 réflexions au sujet de « Le promeneur solitaire »

    anne35blog a dit:
    juin 15, 2017 à 7:33

    un poète comme je les aime,spontané!

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    marie a dit:
    juin 15, 2017 à 8:42

    Bonsoir, j’adore la chanson. Bonne soirée MTH

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    Trigwen a dit:
    juin 16, 2017 à 1:16

    Comme quoi les grandes oeuvres peuvent naitre à tous moments dans des endroits inattendus.

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    Trigwen a dit:
    juin 16, 2017 à 1:21

    Georges Brassens n’avait pas son pareil pour mettre en musique et interpréter les plus grands poètes : Paul Fort, Aragon, Hugo, Francis Jammes, Musset, Villon ou Théodore de Banville.

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    raimanet a dit:
    juin 16, 2017 à 11:51

    A reblogué ceci sur Raimanet.

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