Visions d’un monde parallèle
En septembre 1768, un jeune homme de seize ans se rendait à l’Université de Leipzig avec deux passagers de Francfort. La plus grande partie du voyage s’était déroulée sous la pluie et la voiture avait parfois du mal à monter les côtes. Une fois, alors que les voyageurs avaient quitté leur siège pour marcher derrière les chevaux, le jeune homme remarqua un objet étrange et lumineux au niveau du sol.
« Soudain, dans un ravin à droite de la route, je vis une sorte d’amphithéâtre merveilleusement illuminé. Dans un espace en forme de tuyau brillait un nombre incalculable de petites lumières posées comme des marches les unes sur les autres ; et elles brillaient si fort que l’œil en était ébloui. Mais ce qui troublait le plus dans cette vision, c’était que les lumières n’étaient pas fixes, elles sautaient de-ci, de-là, allaient de haut en bas et vice versa, dans toutes les directions. Le plus grand nombre d’entre elles, pourtant, restait stable, et rayonnait. C’est avec la plus grande répugnance que je consentis, lorsqu’on m’appela, à m’écarter de ce spectacle que j’aurais bien désiré examiner de plus près. Le postillon, quand je l’interrogeai, déclara qu’il n’avait jamais eu connaissance d’un tel phénomène, mais qu’il y avait dans le voisinage une ancienne carrière de pierre dont l’excavation était remplie d’eau. Reste à savoir maintenant si cela était un pandémonium de farfadets, ou une assemblée de créatures lumineuses, je ne saurais décider. »
Le jeune homme en question était Goethe. On peut trouver cette description dans le sixième livre de son autobiographie. Le poète et homme de science allemand aurait-il eu l’occasion d’en savoir davantage sur ces « lumineuses créatures », s’il avait vécu au XXe siècle ? Si Paracelse revenait, trouverait-il de nouveaux matériaux pour ses théories sur la nature de ses races étranges et fugitives d’êtres venus du ciel ? Nous pouvons avancer avec certitude que leur attention se serait immédiatement portée sur les archives des atterrissages d’O.V.N.I.
« Visa pour la Magonie , chroniques des apparitions extra-terrestres« . Jacques Vallée, 1972.
mars 30, 2017 à 9:46
Un monde parallèle, je réfléchis… pourquoi pas après tout mais peuplé de jolies créatures pas de monstres hideux. Bonne soirée MTH
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mars 30, 2017 à 10:58
Publication très intéressante Gavroche.
Je ne connaissais pas cet épisode de la vie de Goethe.
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mars 31, 2017 à 2:54
Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Gavroche … heuuu … Horatio, que n’en rêve votre philosophie…
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avril 6, 2017 à 1:31
Comme il y avait une ancienne carrière de pierre remplie d’eau on eut penser qu’il s’agissait de feux follets comme ceux qu’on trouve dans les cimetières et les endroits marécageux.
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juin 2, 2017 à 8:51
A reblogué ceci sur Maître Renard.
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juin 3, 2017 à 11:02
Notre monde est peuplé de créatures parallèles… mais nous les détruisons chaque jour un peu plus, parce que nous ne savons les observer.
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