Un remède d’enfer
Un certain marquis de V… , connu par ses singularités, vantait à la Reine un remède dont lui seul avait le secret, et qu’il avait fait prendre à un de ses amis réduit à l’extrémité.
— L’a-t-il guéri ? demanda la reine.
— Madame, dès le lendemain, j’allai pour le voir, il était sorti.
— Comment sorti ?
— Oui, madame; il était allé se faire enterrer à Saint-Sulpice.
« Paris, Versailles et les provinces au dix-huitième siècle. » Jean-Louis-Marie Du Gast de Bois-Saint-Just, Paris, 1817.
mars 11, 2015 à 12:09
A reblogué ceci sur runglaz.
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mars 11, 2015 à 2:41
Et la Reine, a-t-elle pris ce remède foudroyant?
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mars 11, 2015 à 3:37
Elle a préféré l’offrir à un de ses domestiques 🙂
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mars 11, 2015 à 5:26
Elle était maligne, la Reine, comme celles de contes de fées.
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mars 11, 2015 à 5:33
Efficacité : 100% !
Pile poil le médoc que cherche mon ex-belle-mère (qui a déjà quelques fois tenté de se suicider)…
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mars 11, 2015 à 5:39
😀
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mars 12, 2015 à 7:38
LOL !
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